Routes et Chemins autour de Fontenelle

Un village est toujours fortement dépendant de ses voies de communication qui influencent la vie rurale, le développement urbain, économique… Fontenelle, malgré l’exigüité de son territoire, n’échappe pas à la règle et l’histoire des voies fluviales, ferroviaires, routières, a conditionné au cours du temps la vie de ses habitants.
XVIII° Siècle Les routes principales sont dénommées « les grands chemins », mais aucun
ne concerne Fontenelle ; on a de simples chemins encaillassés, entretenus par les gens du village.
Ainsi en 1770, des membres de la communauté vont à la carrière de Pérouse pour rapporter des
pierres nécessaires au « rétablissement » des chemins.
XIX° Siècle La commune vend aux particuliers riverains des morceaux de terrain pris le long du chemin communal (rue des Rosières et rue des Chenevières) pour constituer une voie uniforme de 9 mètres de largeur. Cette vente doit servir à financer la construction de l’école.
XX° Siècle Le premier accident automobile a lieu en 1905 entre Chèvremont et Fontenelle. Le maire de Chèvremont demande l’élargissement de la route qui ne dépasse pas alors 3,50 m. et qui est très fréquentée par les « voituriers, bicycles et automobilistes » pour aller à la gare de Petit-Croix (Montreux-Chateau).
Autrefois, chemins et sentiers avaient une grande importance car on marchait beaucoup !
1732 – Le procureur fiscal demande la réparation par la communauté du sentier qui va du jardin de Jean-Jacques BESANCON (maison GARESSUS) jusqu’au pré du moulin et qui en passant à flanc de coteau, permet d’éviter les inondations. Refus unanimes de la communauté car les propriétaires du terrain l’ont toujours entretenu – refus des propriétaires car le sentier est utilisé par tout le monde !
Le sentier le plus utilisé au XIX° est celui qui relie Fontenelle au Moulin des Bois, à travers le bois l’Amour.
Le chemin vers Novillard est classé vicinal en 1866 à partir du pont SNCF